Complémentaire santé – les pièges à éviter

Comment bien choisir sa complémentaire santé collective ? Les pièges à éviter !

Depuis le 1er janvier 2016, toutes les entreprises du secteur privé doivent fournir une couverture santé complémentaire à leurs collaborateurs. Dans la plupart des cas, cette assurance prend la forme d'un contrat responsable. Il s'agit d'un contrat qui répond au cahier des charges précis fixé par les pouvoirs publics, notamment dans le remboursement des frais médicaux, avec en contrepartie des exonérations fiscales et sociales. Le système 100% Santé a modifié le montant du remboursement du contrat de responsabilité civile. Ainsi, en tant qu'employeur, vous êtes obligé de proposer un contrat collectif de santé qui respecte ce nouveau cadre en intégrant les services de la réforme 100% Santé pour vos salariés.

À première vue, les contrats de complémentaire santé se ressemblent tous, mais leurs structures restent tout de même différentes. Avant de se lancer dans la signature d’un contrat, il est important de comprendre comment cela fonctionne et d’effectuer plusieurs vérifications pour éviter les pièges :

Piège N°1 – Ne voir dans la complémentaire santé qu’une obligation

Il est important pour l’employeur de lier obligation de couverture prévoyance avec besoins des salariés. La complémentaire santé collective couvre l’ensemble des salariés, néanmoins, cette dernière doit être ajustée en fonction des profils de chacun.

Un salarié cotise selon sa situation, il est alors nécessaire de vérifier que la structure de cotisation correspond bien à la démographie des salariés, à leur rémunération, à leur situation, etc.

De plus, la mise en place d’une bonne complémentaire santé est un atout pour l’entreprise. En termes de recrutement et de fidélisation, cela la rend beaucoup plus attrayante, mais cela permet également de maîtriser l’absentéisme.

Piège N°2 – Se diriger vers les prix les plus bas

Un contrat de complémentaire santé doit être à l’équilibre entre les prestations versées, les frais de gestion et la cotisation payée. Ainsi, un tarif trop bas sera revu à la hausse rapidement par l’assureur car les résultats du contrat seront déficitaires.

Il existe plusieurs type de contrats : dans certains cas, le contrat applique une tarification par tranche d’âge de 5 ans, tandis que d’autres fonctionnent de manière plus flexible entre les générations. Il vous est conseiller de faire attention aux modes de fixation des tarifs et des augmentations.

Conseil : Dirigez-vous vers des contrats à prix moyen ou élevé que vous pourrez négocier et dont l’augmentation des prix se fera lentement, plutôt qu’un contrat où le prix est déjà bas mais qui évoluera beaucoup plus avec les années.

De plus, sur des contrats à prix bas, il est important de vérifier la qualité du service d’assistance qui est proposé. En effet, un contrat avec des tarifs plus élevés proposera un meilleur service d’assistance disponible et efficace avec des équipes compétentes et surtout REACTIVES.

Piège N° 3 – Ne jamais vérifier son contrat de complémentaire santé

Le contrat de complémentaire santé est généralement en place depuis des années et les gestionnaires ont tendance à l'oublier. Il est important de régulièrement faire une vérification du contrat pour s'assurer du respect des obligations contractuelles qui peuvent avoir changé ou vérifier si des modifications ont été apportées lorsque les besoins d’un salariés ont évolué.

Cette vérification permet également d'optimiser le budget alloué à cette complémentaire santé, car les tarifications sont souvent revues à la hausse avec le temps.

En outre, il est nécessaire de vérifier si l'assureur a bien rempli ses obligations légales, telles que la présentation d'un compte de résultat à la caisse de prévoyance ou le contrôle des conditions de désignation de bénéficiaires.

Piège N°4 – Ne pas vérifier les modalités et les garanties lors de la signature d’un contrat

Dans les contrats de complémentaire santé, les conditions sont aussi importantes que les garanties.

Une multitude de contrats sont proposés aujourd’hui, il est important de bien vérifier que les garanties indispensables telles que l’hospitalisation, les soins courants, l’optique et le dentaire sont bien listées.

Conseil : Préférez les garanties exprimées en % plutôt qu’en euros.

Il est également essentiel de porter une attention sur la prise en charge des soins. La lecture des garanties n’est pas simple, aussi retenez que l’optique et le dentaire sont très mal remboursés par la sécurité sociale. Il est donc important d’avoir des garanties en conséquence. D’autre part le dépassement d’honoraires pour les médecins est majoritairement pratiqué en zone urbaine. Aussi il n’est pas indispensable d’avoir ces garanties élevées si vous n’en avez pas le besoin.

Lorsque l'on contracte une mutuelle prévoyance, il faut au préalable comprendre et connaitre à minima le fonctionnement de la prévoyance.

Piège N°5 – Ne pas vérifier les plafonds de remboursement

Le dispositif de remboursement des soins fait intervenir plusieurs acteurs : la Sécurité Sociale, les assurances et les professionnels de santé.

Les garanties de remboursement des frais médicaux varient en fonction du contrat fourni par la compagnie d'assurance. Selon les différents niveaux de couverture, le remboursement peut aller de la prise en charge d’un ticket modérateur au remboursement total ou partiel des dépenses laissées à l'assuré. Peuvent également s’ajouter des garanties et des services supplémentaires.

Afin de bien choisir son contrat, il est important de vérifier le montant des remboursements de la Sécurité Sociale et de la complémentaire santé pour définir la somme qui reste à la charge de l’assuré.

Attention aux délais de carence, période durant laquelle certaines prestations ne sont pas prises en compte. Durant cette période, l’assuré ne peut pas bénéficier de remboursements sur les prestations.

Exemple pour les remboursements dentaires, un délai de carence de 6 à 9 mois peut être appliqué. Mais également, le plafond peut très vite être atteint en cas de frais importants tels que sur des couronnes ou des implants.

Conseil : Avant la signature de votre contrat, faites la demande des conditions générales et d’un tableau récapitulant l’ensemble des remboursements par prestations.

Piège N°6 – Ne pas communiquer avec ses salariés sur le sujet

Il est important d’informer ses salariés sur les offres et les services proposés, ainsi que sur les avantages qui en découlent. Votre contrat Mutuelle et Prévoyance est un avantage social à valoriser, de ce fait, communiquer dessus permet aux salariés de voir les efforts faits par l’entreprise pour proposer une solution de qualité, mais cela permet également au salarié de ne pas se réassurer individuellement. Car un salarié qui s’assure individuellement paye plus cher pour compenser sa perte de revenus en cas d’arrêt maladie.

OPTAM ou NON OPTAM ?

Un certain nombre de médecins (généralistes et spécialistes) s’engagent à ne pas dépasser en moyenne sur l’année et par patient 200% du tarif de la sécurité sociale ? ce sont ceux qui adhèrent à l’OPTAM. Par conséquent avoir du 400% pour un médecin OPTAM n’a que peu de sens car ce même médecin facturera 200 %.